Institution du mode de vie à la française, le café (ou troquet, estaminet, bar, bistrot, débit de boisson), lieu de sociabilité par excellence, en particulier au sein des villages hexagonaux, connaît en ce début de XXIème siècle une véritable crise d'identité. Obligé de se réinventer, le café, encore cher au cœur de nombreux Français, où la franchise est bien présente avec deux types de réseau.
La comparaison est édifiante : en 1960, l'Hexagone comptait près de 200.000 cafés (ou bistrots). En 2014, ce chiffre était tombé à... 34.669 ! À Paris, le nombre d'établissements était, il y a quatre ans, de 1.300. Une tendance lourde qui si, elle a ralenti depuis le début des années 2000, a continué néanmoins jusqu'à peu. Tourefois, depuis quelques années, la tendance semble pourtant s'inverser ! En effet, début 2017, le nombre de cafés en France était reparti à la hausse avec 36.178 bistrots, qui représentaient 52.000 emplois pour un chiffre d'affaires global de six milliards d'euros. Les principales zones touchées ? Non pas les zones rurales, comme on pourrait le penser, mais les zones de banlieue ou périphériques des grandes agglomérations. Au niveau géographique, les Hauts de France, la Bretagne et le Grand-Est sont les principales régions touchées par les fermetures. Inversement, entre 2010 et 2014, la région Île-de-France, a vu son nombre de cafés augmenter de 14% entre 2010 et 2014. Les raisons de cette crise ? La baisse du nombre d'ouvriers, qui se rendaient traditionnellement au café avant et/ou après leur journée de travail, l'apparition des fast-food, lieu que les jeunes adultes préfèrent souvent aux bars, selon les spécialistes, la loi de 2007 sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics, la multiplication de normes (incendie, handicapé, etc.) qui pèse du fait de leurs coûts par rapport au chiffre d'affaires des établissements.
Comment survivre alors pour cette institution qu'est le café, que l'art aime montrer aux côtés de la place du village et de l'église afin de symboliser la campagne française ? Tout d'abord, par la mise en place d'une terrasse (chauffée l'hiver, ventilée l'été) pour les fumeurs. Ensuite, l'installation de grands téléviseurs pour permettre aux fans de sport (en particulier de football) de pouvoir suivre leur équipe de club ou l'équipe nationale. Encore, certains cafetiers ont décidé de baisser le prix du « petit noir », jugé trop haut par beaucoup de consommateurs depuis le passage à l'euro. Enfin, d'autres ont opté pour thématiser leur café, afin de le rendre « unique ».
Une dizaine de réseau franchisés, dans le secteur, opèrent en France. On peut les classer en deux types : il y a tout d'abord les réseaux ayant choisi de faire du « café » leur produit-vedette, en offrant par exemple un panel de choix conséquent aux clients, le tout dans une ambiance moderne, jeune et « hype ». Ainsi, vous pourrez devenir franchisé du leader mondial. Une notoriété planétaire qui garantit au futur franchisé un succès commercial. L'investissement global sera certes important (500.000€) mais les bénéfices attendus le seront encore plus. D'autres réseaux, moins connus, évoluent aussi sur ce créneau du spécialiste du café. Pour ces derniers, l'apport personnel tourne entre 60.000€ et 80.000€. Il y a ensuite les cafés qui se spécialisent sur les produits accompagnant le café (comme les cookies, sandwichs ou bagels par exemple). Pour ces réseaux l'apport personnel oscillera entre 60.000€ et 75.000€. L'atout de la franchise ? Un concept éprouvé, la renommée de l'enseigne (en particulier si vous vous installez dans une grande ville où la concurrence est sévère) et une prise de risque financière relativement limitée.
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