Lié à une certaine idée de la gastronomie, le domaine de l'épicerie fine est un marché en croissance et qui connaît des évolutions très rapides. Un secteur dont la franchise, pour le symbole qu'elle représente dans l'imaginaire français (le « bien manger »), auquel cette dernière ne pouvait rester étrangère.

Le marché de l'épicerie fine en France

Avant tout, qu'entend-t-on par épicerie fine ? Il s'agit en fait de la vente des vins, spiritueux ou surtout produits alimentaires divers (épice, charcuterie, fromage, chocolat ou produits spécifiques comme le caviar ou le foie gras), pouvant être des spécialités d'une région française (voire d'un pays), d'une (très) grande qualité. Les épiceries fines ? Un secteur mettant en avant des produits gastronomiques d'excellence et une spécialité française, liée à la place de la gastronomie dans l'imaginaire national et international. Un imaginaire du « bien manger » devenu presque une revendication sociétale, face au progrès de la « malbouffe » au sein de la société française ces dernières années. Ainsi, « mettre le prix » pour pouvoir déguster des produits régionaux ou spécifiques d'excellence devient une manière de consommer de plus en partager au sein des consommateurs français. Une tendance lourde de consommation qui explique l'excellente santé financière et commercial du secteur, qui connaît une croissance régulière de son chiffre d'affaires. Un marché non-négligeable puisqu'il était estimé en 2016 à 5 milliards d'euros et qui s'exporte très bien ! Ainsi, en 2017, 75% des produits exportés par les entreprises françaises du secteur l'étaient dans l'Union européenne. Les principaux pays friands de ces produits de luxe ? La Belgique (pour un milliard d'euro l'année dernière), Allemagne, Royaume-Uni et Espagne. Un marché international qui pèse plus que le marché intérieur puisqu'il pesait près de 7 milliards d'euros en 2016.

Derniers éléments d'informations, les principales tendances à attendre de ce marché : d'une part, une demande de transparence toujours plus poussée des clients avec comme exigence le « minute customisable ». D'autre part, la recherche de lieu de vie par les consommateurs de ces produits : il s'agit en fait d'espaces où se réunissent bouchers, fromagers, charcutier, producteurs ou agriculteurs. Ces derniers vendent ainsi directement aux consommateurs, sans intermédiaire et avec tous les conseils et informations souhaités. Enfin, les clients souhaitent des produits en accord avec les normes devenues des standards de la société hexagonale, à savoir des produits respectueux de la Terre et des animaux, en accord avec le principe, par exemple, de développement durable.

L'épicerie fine et la franchise

L'épicerie fine est un secteur dans lequel la franchise est présente par l'intermédiaire de deux réseaux généralistes et d'autres plus spécifiques. L'un d'eux est d'ailleurs l'une des marques à la plus forte notoriété du secteur, bien connu pour la vente de produits du Sud-ouest, sa spécialité. L'autre, plus généraliste a la spécificité, très appréciée des amateurs, de proposer un salon de thé dans ses implantations, afin de déguster sur place les produits. Du côté des réseaux plutôt spécialisés dans un domaine l'un a choisi le thé, café, chocolat et gourmandise. L'apport personnel variera, en fonction du réseau choisi, de 50.000€ à 100.000€ alors que les droits d'entrée, eux, seront de l'ordre de 15.000 à 20.000€.
Les autres ont choisi, et c'est l'une des grandes tendances de 2018, le vin. Ainsi pas moins de sept réseaux franchisés évoluent sur ce sous-secteur.
Le profil des franchisés recherchés ? Des personnes ayant, avant tout, une passion pour la gastronomie, l'art de la table et la consommation de produits de grande qualité. De même, devront-elles avoir de solides compétences de gestion et de management, ainsi qu'un excellent relationnel avec une clientèle souvent exigeante et curieuse.