Métier de plus en plus vogue dans le secteur des travaux aux particuliers, le courtage en travaux est un créneau que la franchise a su emprunter très tôt. Ainsi, cette dernière compte-t-elle plusieurs réseaux basés sur ce concept, dont le succès ne se dément pas, et alors que le secteur du bâtiment connaît une croissance durable.
Calqué sur le modèle de l'agent dans le secteur immobilier, le courtier en travaux a pour fonction de jouer le rôle d'intermédiaire entre un particulier ou une entreprise souhaitant réaliser des travaux et les professionnels du secteur compétents pour les effectuer. La mission première du courtier est d'évaluer les besoins ou simplement de répondre aux besoins du maître d'ouvrage en terme de travaux, c'est-à-dire le client. Une fois les besoins précisément définis, le courtier se mettra à la recherche des professionnels adéquats et fiables (assurance, solvabilité, immatriculation, références) pour la réalisation desdits travaux. Au niveau juridique, le courtier collabore avec le maître d'ouvrage via un ordre de mission, et avec les professionnels du secteur via un contrat de partenariat. Le courtier se rémunère sur le chiffre d'affaires des entreprises qu'il aura recommandé à ses clients. Sa prestation comprend la fourniture de devis, mais pas le suivi de chantier. Il n'y a aucun diplôme de courtier en travaux, et de fait, toute personne peut le devenir. Mais généralement, ces derniers ont été des professionnels du métier car il faut savoir généralement très rapidement savoir analyser quels sont les besoins précis du maître d'ouvrage et choisir les professionnels adéquats.
En moyenne, un courtier a dans son « carnet d'adresses » une cinquantaine d'entreprises et peut traiter une soixante d'affaires annuellement. En 2017, on comptait aux alentours de 600 courtiers en travaux en France dont la moitié sont des franchisés pour un marché de la rénovation aux particuliers qui connaît une très bonne santé économique.
Ainsi, en 2016, ce marché était évalué à 41 milliards d'euros. Mais le chiffre le plus intéressant était celui du pourcentage de Français ne sachant pas à quelle entreprise s'adresser... 61% ! Un chiffre qui explique le recours aux courtiers et montre toute la potentialité de ce concept dans notre pays. Un marché de la rénovation aux particuliers qui présente de nombreux signes de croissance durable, notamment due aux différents avantages fiscaux ou aux taux très attractifs proposés par le secteur bancaire.
Le premier réseau franchisé dans le domaine a été lancé en 2000. Depuis, on compte dix principaux réseaux évoluant dans ce secteur. Pour la très grande majorité de ces réseaux, l'apport personnel tournera autour de 10.000€. L'investissement global, lui, sera plus disparate, allant de 16.000€ à 35.000€. Au niveau juridique, on trouve au sein desdits réseaux des franchises classiques, des licences de marque ou des affiliations.
Au niveau des qualités d'un bon courtier, ce dernier devra ne pas avoir peur d'horaires professionnels flexibles (les particuliers sont le plus souvent libres le soir et le week-end), il devra aussi inspirer confiance par son expertise, maîtrisant des données techniques, juridiques, financières mais aussi par sa capacité à choisir des professionnels alliant prix avantageux et sérieux dans le travail (ce qui est souvent reproché à ces derniers par les particuliers). L'un des avantages du métier étant d'avoir des demandes souvent très différentes de l'une à l'autre : travaux de mise aux normes, extension, rénovation classique, etc. Autre avantage, mais spécifique à la franchise : vous bénéficierez des atouts d'appartenir à un réseau quant aux outils logistiques, au marketing, à la communication et à la réputation de ce dernier auprès de la clientèle.
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