Le chocolat est l'une des « douceurs » dont les Français sont les plus friands. Gros consommateurs, ces derniers apprécient d'autant plus le chocolat que ce dernier est disponible selon toutes les gammes de prix. Ainsi, les chocolatiers sont-ils nombreux dans l'Hexagone. La raison ? Si les Français aiment le chocolat, ils aiment aussi des produits de (très) grande qualité. Un secteur au sein duquel la franchise occupe une place solide et très intéressante.
Les chiffres donnent le vertige : en 2017, le marché français du chocolat représentait 378.850 tonnes ! Un nombre resté plutôt stable par rapport à 2016 (-0.8%). Les deux temps forts pour le monde de la chocolaterie hexagonale ? Pâques et Noël. Ces deux fêtes représentent à elles seules près de 12.5% du chiffre d'affaires du secteur. Un chiffre d'affaires qui s'est élevé, l'année dernière à 3.280 milliards d'euros ! Un secteur composé de 120 entreprises dont 90% de PME et qui génère près de 30.000 emplois dont 15.850 en production. Au niveau des produits vendus, sans surprise, les tablettes arrivent en tête à 33%, devant les confiseries (27%), la pâte à tartiner (19%), le cacao en poudre (12%) et les barres (9%). Sans surprise également, la plus des deux tiers (70%) du chocolat vendu en France l'est dans une grande surface. Les 30% restant se divisent entre les détaillants, les kiosques, les boulangeries, les stations-services, etc.
En terme de consommation moyenne, chaque Français engloutit 7.3kg de chocolat par an. La particularité des Français ? Une consommation supérieure à la moyenne européenne de chocolat noir, avec plus de 30% de la consommation adulte pour le « noir » contre à peine 5% pour la moyenne européenne. Au niveau européen la France se classe au cinquième rang en terme de consommation moyenne annuelle. C'est l'Allemagne qui est en tête avec 11kg, devant la Belgique (10.9 kg), la Suisse (10.8kg) et le Royaume-Uni (10kg).
Au niveau de l'exportation, la France vend à l'étranger 63% de sa production dont 87% au sein de l'Union européenne. Les dernières tendances du secteur ? Tous les professionnels sont unanimes pour reconnaître une demande de montée en gamme de la part de la clientèle. Ainsi, l'accent est-il mis sur la qualité, l'originalité, la personnalisation d'un produit de valeur plutôt que sur la quantité. Une tendance dont profite les franchisés du secteur.
Car la franchise est extrêmement présente au sein du secteur. Ainsi, de nombreux réseaux sont-ils présents, spécialisés dans la vente de chocolat (plutôt) haut de gamme. En effet, ces derniers, dont la notoriété est un vrai avantage pour un futur franchisé souhaitant investir dans un point de vente (la première entreprise dédiée spécifiquement à la vente de chocolat dans le monde est, en France, un réseaux franchisé!) mettent la qualité et l'originalité au cœur de leur stratégie. Des réseaux peu nombreux (ils sont moins d'une dizaine) mais connus des consommateurs. Au niveau de l'apport personnel, ce dernier variera de 30.000€ à 70.000€. Au niveau contractuel, il s'agira soit de partenariat, soit de franchise classique. Il n'est pas forcément nécessaire d'avoir été dans le métier précédemment puisque tous les réseaux proposent une formation initiale. Par contre, des compétences en gestion et en management seront un plus. De même, un très bon relationnel sera indispensable car, dans ce secteur, les clients recherchent aussi conseils et expertise.
Profitant des avantages de la franchise (formation donc, mais aussi présence d'une centrale d'achat, campagne publicitaire nationale organisée par la tête de réseau ou lors de l'inauguration du point de vente, etc.), l'entrepreneur souhaitant devenir franchisé dans le secteur de la chocolaterie découvrira un secteur d'excellence et dont l'état de santé économique est non seulement satisfaisant mais possiblement en croissance sur le long terme.
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