C'est un secteur qui ne connaît pas la crise. Dans une société où les signes pour valoriser sont apparence extérieure tiennent une place de plus en plus grande, les domaines de la joaillerie et de l'horlogerie apparaissent comme au cœur de cette tendance de fond de la société consumériste. À l'origine secteurs de luxe, ces derniers se sont ouverts à de nouveaux acteurs, ayant choisi délibérément le côté « bon marché », avec des collections « fantaisie » qui se renouvellent sans cesse. Un créneau sur lequel la franchise est très présente et qui connaît un joli succès commercial.
Le secteur de la joaillerie et l'horlogerie, en 2017, avait généré un chiffre d'affaires de vente de l'ordre de 5.6 milliards d'euros, soit 1% de mieux par rapport à 2016 répartis de la manière suivante : 51.6% consacrés aux bijoux précieux, 33.1% aux montres et 9.3% aux bijoux fantaisies. Sans surprise, la bague fut encore et toujours le bijou le plus vendu. Un marché qui s'exporte extrêmement bien puisque la valeur du commerce extérieur de ce secteur était l'année dernière de 7.9 milliards d'euros (hors taxe). La production, elle, a produit un chiffre d'affaires de 2.2 milliards d'euros (toujours hors taxe), en croissance de 6% par rapport à 2016. Si on analyse ces chiffres en terme de gamme, c'est, selon les spécialistes, le luxe qui a tiré le secteur vers cette le haut et cette excellente année. La fantaisie profitant de cette locomotive pour finir 2017 avec une croissance positive de 5% de son chiffre d'affaires. Un secteur qui compte plus de 9.000 points de vente sur le territoire hexagonal et 4.100 entreprises de distribution en bijouterie-horlogerie. À noter que 24%, soit près d'un quart des achats se font sans raison particulière (fêtes, anniversaire, etc.). Outre les bagues, les objets les plus prisés sont les boucles d'oreilles, les colliers, les bracelets, les pendentifs et les parures. L'or blanc et l'argent sont les matériaux qui séduisent le plus la clientèle du secteur, alors que l'or connaît un net recul depuis 2014. Un dernier chiffre : la dépense moyenne annuelle des Français pour acquérir un bijou est de 164€. Mais 73% de nos concitoyens vont au-delà de 200€ ! Au niveau du genre, si les femmes dépensent en moyenne 100€ pour un bijou, les hommes qui achètent un bijou (ils ne sont que 53%) dépensent beaucoup plus puisque le montant moyen s'établit à 253€.
C'est dans le secteur de la bijouterie (traditionnelle et fantaisie) que la franchise est présente dans l'Hexagone. Ainsi, pour la bijouterie traditionnelle, existent trois réseaux principaux : l'apport personnel variera de 75.000€ (pour deux réseaux) à 90.000€ (pour le troisième). Au niveau de l'investissement global, les montants oscilleront entre 225.000€ et 300.000€. Deux des trois réseaux sont des franchises classiques, l'un ayant choisi la commission-affiliation.
Du côté des bijouteries fantaisies, le choix est beaucoup plus large puisqu'on compte six réseaux, dont au moins deux bénéficie d'une notoriété très importante et positive auprès de la clientèle.
Sur les six, quatre exigent un apport personnel autour de 40.000-50.000€. Au niveau de l'investissement global, les sommes varient considérablement puisqu'elles vont de 40.000€ à 300.000€ pour le réseau parmi les plus connus du marché. Toutes demandent toutefois un fort potentiel commercial. En effet, le contact avec la clientèle sera permanent. Ces six réseaux se positionnent soit sur la gamme « bon marché », avec des collections au renouvellement rapide, soit sur le moyen de gamme, avec des produits personnalisables.
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