Le dépôt-vente est un secteur commercial dont l'objet et d'acheter et de vendre des produits de consommation d'occasion (matériel informatique ou électronique, équipements de la maison, meubles, vêtements, antiquités, prêt-à porter, etc.).
Ces articles sont laissés aux magasins de dépôt-vente par des particuliers (déposants) à des commerçants (dépositaires). Ces derniers disposent d'une boutique d'exposition. Ainsi, lorsque les marchandises ont été vendues, les particuliers touchent le produit de la vente sur lequel les commerçants ont prélevé une commission. Ou alors bien les déposants vendent directement leur produit aux dépositaires qui les revendent, dégageant une plus-value par une différence entre le prix d'achat au déposant et le prix de vente au client.
C'est une grandes tendances du marché des produits de consommation courante : l'occasion a le vent en poupe ! En effet, notamment avec la création de nombreux sites internet spécialisés dans ce secteur et qui sont désormais parmi les plus connus du web au sein de la société française. Mais cette effervescence pour « l'occaz' » se traduit aussi par le développement de toute une série de réseaux d'entreprises, dont certaines franchises, dans ce domaine ! En effet, certains consommateurs français, toujours un peu méfiants, préfèrent souvent pouvoir tester, toucher ou voir de visu les objets d'occasion susceptibles de les intéresser. Ces derniers ont toutefois compris la place majeure tenue par internet dans ce secteur, aussi certains se sont-ils dotés de sites internets actualités quotidiennement, et ainsi toucher un maximum de clientèle. Quelques chiffres pour appuyer cette thèse : la France compte actuellement près de 1.200 points commerciaux physiques de dépôt-vente sur son territoire. En 2016, le marché de l'occasion représentait un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros (ce qui ne représente que 1% du marché total de la vente de détail dans notre pays) ! 40% des ventes se font via internet. Plus intéressant, entre 2013 et 2015, le chiffre d'affaires des magasins de « seconde main » a crû de 3.8%. Et la marge de progression est encore énorme puisque 47% des Français se disent encore pas convaincus par la vente d'occasion.
Un succès qui s'explique de la manière suivante ? L'occasion est devenu à la mode car il s'inscrit dans une des grandes tendances des sociétés occidentales : consommer « responsable ». Manière de consommer perçue comme dévalorisante il y a encore une trentaine d'années, l'occasion est désormais perçue beaucoup plus positivement comme une manière d'optimiser des biens dont la destruction, alors que l'objet n'est pas obsolète comme un « gâchis » et un coût (souvent en terme d'environnement) inutile. Une nouvelle pratique de consommation qui permet ainsi à
Au niveau des principales enseignes du secteur les plus connues sont des...franchises ! Et effet, les principaux réseaux ont décidé de recourir à la franchise pour développer, rapidement et sans engager de fonds propres, leur point d'implantation en France du fait du succès toujours plus important de l'occasion. De même, ont-ils fait évoluer leur stratégie en combinant ouverture dans des zones industrielles avec la création de boutiques en plein centre-ville. Pour ce type de magasin dit « city », l'investissement global tournera généralement autour de 50.000€. Pour les magasins dits « classiques », ce dernier oscillera entre 200.000 et 450.000€. L'apport personnel, lui, variera de 50.000€ à 150.000€. Au niveau du profil recherché pour les futurs franchisés, une expérience dans la vente de bien de consommation, en particulier dans les grandes surfaces, sera un indéniable plus.
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