C’est l’un des sujets majeurs au sein des pays en voie de développement. Directement lié à deux thématiques fondamentales - le progrès économique et l’écologie – la question de l’assainissement occupe une place majeure dans l’agenda politique des pays en développement. Moins prégnant dans les pays occidentaux, ce sujet doit pourtant ne pas apparaître comme secondaire puisqu’il faut le connecter désormais, et plus que jamais, à la question écologique et du développement durable. Deux questions au cœur des questionnements politiques et sociétaux, comme on peut le voir en France. La franchise n'est pas en reste sur ce secteur et l'offre est multiple, énergie renouvelable, traitement de l'eau, aujourd'hui, penchons nous sur le marché de l'assainissement en France et ses opportunité entrepreneuriales en franchise.
Comme l’explique le ministère de l’Écologie sur son site internet, « l’assainissement a pour fonction de collecter les eaux usées, puis de les débarrasser des pollutions dont elles sont chargées avant de rejeter l’eau ainsi traitée dans le milieu naturel. Le traitement des eaux usées produit des boues qui sont ensuite valorisées ou éliminées. On distingue deux grands types d’assainissement : - l’assainissement collectif (réseau de collecte et station de traitement des eaux usées) ; - l’assainissement non collectif (ou individuel ou autonome). Le choix entre ces deux solutions relève de la commune et dépend notamment de la densité de l’habitat, de la topographie des lieux et des coûts associés à chacun de ces types d’assainissement. Les eaux pluviales peuvent rejoindre le réseau d’assainissement ou bien être gérées séparément avant rejet dans le milieu récepteur. » Au niveau des pays occidentaux, selon le fonds international de développement agricole : « Une nouvelle perception des déchets émerge peu à peu, et de nouvelles façons de récupérer des ressources qui, autrement, seraient perdues sont mieux considérées. Le réseau d'assainissement renferme de l'eau, de l'énergie et des nutriments d'une grande valeur :
Les eaux usées et les eaux grises peuvent être traitées et utilisées en toute sécurité pour l'agriculture, la sylviculture et l'aquaculture, afin de pallier la pénurie physique et économique croissante d'eau.
Des nutriments peuvent être tirés des boues fécales et des déchets municipaux. Ce procédé est crucial pour des millions d'agriculteurs ruraux et périurbains aux prises avec des sols appauvris et qui doivent se nourrir et nourrir la population urbaine croissante, dans un contexte de changements climatiques en pleine progression.
L'énergie provenant des boues fécales et autres déchets organiques peut être récupérée et transformée en biogaz, chaleur et électricité. L'accès à l'énergie est essentiel pour permettre aux petits exploitants agricoles pauvres de renforcer leurs capacités productives et d'en tirer des revenus, mais aussi pour améliorer la qualité de vie des ménages.»
La première chose à savoir est que la responsabilité de l’approvisionnement et de la distribution de l’eau dépend des communes françaises et ce depuis la Révolution française. Contrairement aux Etats-Unis où beaucoup d’entreprises se partagent ce marché, en France il n’existe que peu d’acteurs privés. Ainsi, si les communes décident de faire appel à ces derniers, ils le feront très majoritairement auprès de trois groupes : Suez, Veolia et la Saur, Suez et Veolia se partageant près de 60% du marché tricolore alors la Saur en détient 10%. Le reste, 30%, est géré par des opérateurs publics ou des délégataires de services publics.
Il faut savoir que le marché de l’assainissement est un marché à plusieurs milliards d’euros. Premier pays pour les dépenses de gestion des eaux usées, la France tient dans ce domaine un rôle majeur. En ce qui concerne le traitement autonome des eaux usées, en 2018, le chiffre d’affaires de ce secteur spécifique était de 145 millions d’euros. Il comptait environ une centaine de milliers d’installations dans le pays pour un secteur employant environ 700 salariés.
Le Cerema, établissement public sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a publié en 2017 une étude sur l’assainissement non collectif ou ANC, selon laquelle 15 à 20% de la population française est raccordée à une installation d’ANC, ce qui représente pour le marché de l’assainissement : 5 millions d’installations dont 80% seraient non conformes. Il est estimé qu’à l’avenir, 10% des Français seront concernés pas l’assainissement autonome ou non collectif du fait de leur lieu d’habitation. Le coût moyen d’une installation est de 9000€. L’IFAA, Le Syndicat des Industries et Entreprises Françaises de l’assainissement autonome publie également une enquête en 2017 dans laquelle elle estime le marché de l’ANC en France à près d’1 millards d’€/an avec un nombre de salariés directs et indirects de 19 000. Le marché est ventilé selon 2 types d’intervention : L’installation d’ANC neuves : 60%; et la réhabilitation : 40%. Le nombre d’installation vendues par an oscille entre 900 000 et 1 millions par an. Le SPANC, service public d’assainissement non collectif a pour mission de contrôler la conformité des ANC lors de constructions neuves mais aussi de contrôler les anciennes installations et impose aux particuliers de renouveler leur installation en cas de non conformité, une mission qui pour finalité de vérifier l’impact sur l’environnement et la santé, un véritable enjeux écologique donc.
La genèse du projet Rainéa débute en 2009 lorsque Gildas Guilloux découvre le domaine de l’assainissement individuel. Pendant quatre ans, ce dernier va travailler dans une société bretonne avant, en 2013, de fonder sa propre entreprise dans ce domaine, baptisée Contact Assainissement. En 2021, cette dernière change de dénomination commerciale pour devenir Rainéa. Entreprise leader dans le secteur du grand ouest avec plus de 1.500 installations réalisées, Rainéa souhaite devenir le leader national sur son créneau d’ici cinq ans !
Au niveau conceptuel, ce réseau franchisé, qui compte trois implantations (Moustoir-Ac dans le Morbihan, Rennes en Ille-et-Vilaine et Saint-Cyr le Gravelais en Mayenne) compte deux activités principales : le traitement des eaux usées et la revalorisation de l’eau de pluie.
L’idée ? Accompagner les particuliers à mettre aux normes leur système d’assainissement individuel et l’installation de solution de récupération de l’eau de pluie. Il faut savoir que les particuliers ne disposent que d’un à quatre ans pour mettre aux normes les systèmes sous peine d’amende.
Une contrainte juridique compensée par l’État via la mise en place d’aides comme des subventions ou d’un prêt à taux zéro.
Pour devenir franchisé Rainéa, l’apport personnel sera de 10.000€ minimum alors que les droits d’entrée sont fixés à 9.500€. L’investissement total sera de 35.000€. Le chiffre d’affaires estimé après deux ans d’activité est estimé en moyenne à 400.000€. La redevance mensuelle sera de 5% du chiffre d’affaires (hors taxe). Le réseau propose une formation initiale de cinq jours au siège social qui sera suivi d’un accompagnement sur le terrain pendant une durée de six mois à raison de deux à trois jours par moi dans votre zone de chalandise. Le contrat prendra la forme juridique d’une concession. Les qualités recherchées chez les futurs franchisés sont les suivantes : empathie, sens de l’organisation, goût du challenge. Si le secteur de l'assainissement non collectif vous intéresse, la franchise Rainéa est faite pour vous !
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