Province du Canada située à l’est du pays dont la capitale est Québec et la principale métropole Montréal, le Québec. Elle est peuplée d’environ 8.5 millions habitants. 70% de son PIB provient du secteur tertiaire, produisant par exemple 10 % de l’aluminium mondial. Mais quid de la franchise dans celle qu’on appelle « la Belle Province » ? Hello Franchise vous éclaire.
Le Québec comptait fin 2018 457 réseaux et 15.493 points de vente pour 405.400 emplois directs et indirects. Le chiffre d’affaires annuel généré est d’un montant de 25 milliards de dollars canadiens soit 5.6 % du PIB de la Province. Un résultat économique impressionnant. En effet si on compare à la France, la franchise réalise 60 milliards de chiffre d’affaires annuel pour une population… huit fois plus élevée. Un des avantages de la franchise québecoise tient dans son excellente structuration. En effet, il est aisé de trouver des informations précises sur le secteur grâce à plusieurs acteurs professionnels tels que Québec Franchise, le Conseil québecois de la franchise, Look for a franchise in Canada ou encore Franchise Directe.
Mais sinon, quels sont les secteurs dans lesquels évolue la franchise québecoise ? On trouve en priorité la restauration, les soins de santé, l’épicerie et la concession automobile réunissent la majorité des franchises sur le sol québecois. Parmi les réseaux québecois de franchise les plus célèbres, on trouve : Jean Coutu, Uniprix, Unipneu, Proxim, Planète Poutine, Copper Branch, Adèle (entretien ménager), Presse Café, Première Moisson, Sports Experts, Energie Cardio, Les rôtisseries Saint-Hubert, Groupe MTY, etc. Des franchises au sein desquels les franchisés étrangers (dont des Français) tiennent une part non-négligeable (entre 25 et 30%). Pour l’anecdote c’est l’américain Subway qui détient le plus grand nombre d’implantations franchisées au Québec. Enfin, une des tendances actuelles de la franchise au Québec tient dans le nombre croissant de multi-franchisage.
Ils sont très nombreux. Concernant le franchiseur, ce dernier monte un concept, le teste puis recrute des franchisés pour développer son réseau. Il aura des obligations vis-à-vis de ce dernier (formation, assistance, publicité, etc.). Concernant le franchisé, celui-ci devra, comme dans l’Hexagone, payer des droits d’entrée et mettre sur la table un apport personnel.
Au Québec, aucun texte juridique n’encadre la franchise. Pour faire le parallèle, il n’existe pas de loi Doubin dans la Belle Province. Les règles de droit qui régissent les relations contractuelles entre le franchiseur et le franchiseur sont dans le code civil. Concrètement, le franchiseur n’a aucune obligation légale vis-à-vis de son franchisé. Ainsi, n’a-t-il aucune obligation à fournir l’équivalent du DIP français. Attention c’est une particularité québecoise puisque d’autres provinces canadiennes (comme l’Ontario) ont mis en place l’équivalent du DIP. Autre différence avec la France : les contrats de franchise sont généralement plus longs qu’en France avec une durée moyenne de dix ans, contre 5 à 7 ans généralement dans l’Hexagone. De même, la culture économique du Québec se rapproche bien plus des États-Unis que de la France, malgré l’identité francophone de la Belle Province. Concrètement, l’approche marketing et commerciale d’un franchisé québecois devra s’inspirer de ce qui est usuellement pratiqué en Amérique du Nord.
La franchise au Québec est un domaine qui ne connaît pas la crise. En effet, cette dernière voit grandir sa place dans l’économie de la Belle Province chaque année avec une part du PIB qui ne fait que croître ! Autre information intéressante : les réseaux québecois représentent 2/3 du total des franchiseurs recensés mais embauchent de nombreux franchisés étrangers...dont certains Français venus vivre et réussir à l’est du Canada !