Selon une étude du cabinet Xerfi, en 2017, cette activité comptait près de 2.6 millions de pratiquants. La croissance de ce marché est estimé à 3 % par an d’ici 2020. Un marché qui, en 2019, connaît pourtant une croissance ralenti et donc finalement, on se dit, qu’il pourrait ne pas se développer selon les chiffres espérés. Du coup, les groupes du secteur doivent bouger pour attirer à eux les pratiquants dont le nombre stagne. L’une des initiatives prises ? La digitalisation. L’idée ? Filmer les rencontres, établir des statistiques joueur par joueur, en temps réel ou pour chaque partie jouée. Des coûts supplémentaires pour les pratiquants ? Tous les acteurs du secteur affirment que non, souhaitant répercuter ces derniers sur leur marge, plutôt que sur le prix payé par les joueurs.
Autre initiative prise : la diversification. Ainsi, plusieurs groupes proposent-ils dorénavant badminton, squash, padel. D’une part, parce que certains employés d’entreprise (une clientèle très prisée de ces centres) n’aiment pas forcément le football. D’autre part, parce que la pratique sportive des Millenials (les personnes nées au tournant de 2000) n’est pas celle des générations précédentes pour qui l’inscription dans une association sportive (un club) était évident, logique, pour pratiquer une activité sportive. Ce n’est pas le cas pour les jeunes adultes actuels qui souhaitent faire du sport quand il veulent, où ils veulent et avec qui ils veulent.
Urban Soccer c’est 31 centres agréés : 11 en Île-de-France et 20 en province. Urban Soccer est aussi leader national sur ce créneau avec : 90.000 joueurs par semaine, 300 terrains (dont 15 sont désormais équipés de caméras digitales), 3.5 millions de joueurs par an et un million de joueurs uniques.
Au niveau digital, le groupe compte 150.000 visiteurs par mois sur le site internet, 58.000 abonnés sur Facebook et Twitter, 20 centres équipés de vidéos et de scoreurs.
L’âge moyen des joueurs se situent pour 65 % entre 25 et 40 ans, pour 30 % les moins de 25 ans et pour 5 % des joueurs de plus de 40 ans. 40 % de la clientèle est constituée de particuliers, 30 % d’entreprises, 15 % d’étudiants, 10 % d’enfants et 5 % de femmes. Au niveau de la fréquentation : 45 % des joueurs viennent en soirée la semaine, 35 % la journée pendant le week-end, 15 % en journée la semaine, 5 % en soirée le week-end.
Pour les entreprises : 800 évènements sont organisés chaque année pour un total de 30.000 participants par an et parfois 1.000 personnes accueillies en simultané. Un groupe leader du secteur avec 35 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Malheureusement son développement se fait uniquement en propre. Il n’est donc pas possible de devenir franchisé Urban Soccer. Pour autant, si le secteur vous intéresse, sachez que le groupe ConviFoot. Ce groupe compte actuellement 30 centres en France dont la moitié est franchisée. Cinq ouvertures de franchises sont d’ailleurs prévues cette année. Le chiffre d’affaires moyen sera de 90.000€ par terrain de foot et de 40.000€ par terrain de padel. Le complexe le plus rentable dégage un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros par an.
Urban Soccer est le leader national du secteur du football à cinq. Fort de 35 millions d’euros de chiffres d’affaires, cette entreprise compte continuer à se développer en misant notamment sur les technologie digitales. Pour autant, il a choisi de se développer sous la forme de concession et non de franchise. Mais si toutefois vous êtes intéressés par ce secteur, sachez que le groupe ConviFoot cherche lui des franchisés !